Marque-page en blackwork
Comme souvent, un petit bout de ma vie en introduction...
J'ai souvent eu l'occasion, durant les années qu'Enzo a passé à l'école primaire d'offrir une broderie à ses maîtresses en fin d'année. En 2004, sa maîtresse s'appelait Françoise (FF pour les intimes...). Cette année là j'avais découvert le blackwork et FF avait eu droit à un tableau réalisé avec cette technique.
Le blackwork est une broderie faite de points droits réalisés en comptant les fils d’une toile régulière. Ce genre d’ouvrages vient probablement des Maures qui, au XIIIè siècle, voyagèrent jusqu’en Angleterre avec les soldats et les nobles revenant des croisades en Terre sainte.
Catherine d’Aragon aurait introduit ce type de broderie en Angleterre au XVIè siècle quand elle épousa Henri VIII. Sa présence à la cour d’Angleterre pendant les vingt années suivantes y imposa sa passion pour la broderie. Cette technique s’appelait «Spanishwork» (broderie d’Espagne.
Outre son aspect décoratif, le blackwork servait à renforcer cols et poignets (mais aussi, sans doute à cacher leur salissures)
Ces broderies servaient à orner les vêtements faute de pouvoir les agrémenter de dentelle, en raison de taxes élevées. Après le divorce de Catherine d’Aragon, l’influence espagnole disparut de la cour d’Angleterre et le terme blackwork (« broderie noire ») fit son apparition.
Au début des vacances de Noël, lors d'une virée à Lyon, je me suis offert un livre de blackwork justement... Dans la collection Marabout que j'apprécie particulièrement : jolis livre à un prix raisonnable.
Quelques pages pour vous en donner une idée...
Alors le goût m'en est revenu !
Voici donc le marque-page 2009 de DH, brodé en blackwork...
Mais qu'est-ce donc que le blackwork, me direz-vous ?